Epeire frelon / Argiope frelon – Pelouses calcaires, Lorry-Mardigny

ARANEIDAE, Argiope bruennichi

Araignée ; taille de la femelle 10-20 mm, du mâle 4-5 mm ; Habitat : milieux ouverts et ensoleillés, moyennement humides : friches, pelouses, landes mésophiles et humides

Ses rayures vives rappellent la robe du frelon, d’où son nom vulgaire. Plus qu’un avertissement de danger pour ses prédateurs, on pense maintenant que ces rayures de couleurs vives lui assurent plutôt un bon camouflage, y compris pour ne pas gêner l’approche de ses proies car son régime alimentaire est constitué d’abeilles, guêpes, gros criquets, sauterelles… qui se prennent dans sa toile. Elle les emballe rapidement avec sa soie pour en faire de petits paquets, puis les mord pour les immobiliser avant de les ingérer. Voir ci-dessous le repas d’une Epeire frelon en photos.

« l’Argiope frelon [..] peut capturer, durant toute sa vie (d’avril à novembre) jusqu’à 900 proies, principalement des pucerons ailés (30 %), des Diptères (26,8 %), des Sauterelles (17,9 %) et des Hyménoptères (12,6 %) » extrait de « (en) M. Nyffeler, D. A. Dean, W. L. Sterling, « Feeding ecology of the orb-weaving spiderArgiope aurantia [Araneae: Araneidae] in a cotton agroecosystem », Entomophaga, vol. 32, n^o 4,‎ 1987, p. 367–375, repris dans la page « Araneae » de Wikipédia.

On l’appelle aussi Argiope ou Epeire « fasciée ». Le mâle, très petit, meurt au cours de l’accouplement. La plupart du temps ce sont des femelles, grandes et spectaculaires, que l’on voit au cours d’une promenade. Elles tissent de grandes toiles près du sol, traversées par une structure caractéristique en zigzag.

Cette espèce originaire de la zone méditerranéenne est observée dans la moitié nord de la France ou en Belgique depuis plusieurs décennies. La fin d’été-début d’automne est la période favorable pour l’observer.

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