Rendez-vous 2017

♦ dimanche 14 mai, 14h30 : Les pelouses calcaires de Lorry-Mardigny à la saison des orchidées : richesse botanique et histoire d’une butte-témoin des Côtes de Moselle ; durée : 2h ; chaussures de marche conseillées ; sur inscription jusqu’au jeudi 11 mai à patrimoine[arobase]lorry-mardigny-patrimoine.fr

La météo a finalement été très favorable à cette balade sur la côte de Lorry, à la découverte du site naturel, de ses richesses botaniques et de son histoire récente et plus lointaine.

 

Ce printemps 2017, à nouveau très particulier, très sec dans un premier temps puis très froid, a retardé la floraison des plantes que nous guettions mais huit espèces d’orchidées étaient tout de même au rendez-vous : Orchis pourpre, Orchis bouc, Orchis militaire, Orchis pyramidal, Orchis homme pendu, Grande Listère, Ophrys mouche et Ophrys bourdon, sans compter l’hybride O. pourpre x O. militaire. Elles nous ont aussi accompagnés tout au long de notre sentier : Sauge des prés, petite Pimprenelle, Hippocrépide en toupet, Hellébore fétide, Euphorbe petit-cyprès, les premières Piloselles, Sainfoin, Lotier corniculé, Polygale du calcaire…   Cytises et Aubépines ou le discret Fusain étaient en fleurs, une vraie ambiance printanière. Et nous avons aussi observé d’autres arbres plus précoces comme le Saule marsault, le Merisier ou le Cerisier de Sainte Lucie.

Côté paysage, nous avons pu apercevoir la ligne de crêtes des Vosges autour du Donon.

Jean-Louis nous a rappelé les fossiles qu’il a autrefois trouvés sur la côte, parmi lesquels une sorte d’oursin, Paracidaris florigemma et c’est lui aussi, qui prenant sur sa main un insecte, s’est fait asperger d’hémolymphe orangée, mouvement de défense du Timarche crache-sang. Nous avons eu aussi la chance d’observer le Damier de la Succise, l’un des papillons de grand intérêt patrimonial.

photos Thierry Sidhoum

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♦ dimanche 3 septembre, après-midi : A la découverte des petites bêtes qui sautent, sur la pelouse calcaire de Lorry, une animation du Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine, avec Nicolas Avril du CEN, et la Commission Patrimoine. RV à 15h sur le parking des pelouses calcaires

Après les premiers signes d’une météo automnale, le soleil était au rendez-vous pour accompagner la vingtaine de visiteurs venus découvrir ces petites bêtes qui sautent sous la conduite de Nicolas Avril, animateur du Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine. C’est la côte de Lorry et son espace public du sentier pédagogique qui était notre terrain de découverte.

Ces petites bêtes, but de notre visite, sont des insectes, principalement de l’Ordre des Orthoptères : Sauterelles, Grillons et Criquets.

Dès le parking, nous avons vu l’un des criquets les plus présents sur la côte de Lorry, l’un des plus grands aussi, l’Oedipode turquoise, dont Nicolas nous a montré les ailes bleu turquoise qui lui ont donné son nom. Si on hésite à saisir le criquet entre les doigts comme le fait Nicolas, on peut aussi observer ses belles ailes quand il les déploie au vol. Dans les herbes hautes d’une petite place du parking nous avons observé le Gomphocère roux, un criquet aux antennes renflées en massue, noires avec une pointe blanche.

Arrivés sur le sentier au pied de la côte, nous étions au milieu des Brunelles à grande fleur, des Campanules agglomérées et des Campanules à feuilles rondes. Nicolas nous a montré les toutes petites graines sur un plant séché d’Orchis pyramidal, une orchidée du mois de juin.

Du côté des petites bêtes, c’était le tour du Criquet rouge-queue et d’un Chorthippus. Puis ce fut l’entrée en scène de la Mante religieuse qui eut un franc succès auprès des plus jeunes d’entre nous.

En montant le sentier vers le plateau, certains d’entre nous ont observé un Grillon d’Italie puis un Criquet italien, de quoi illustrer ces accents méditerranéens des pelouses calcaires.

Sur le plateau, c’est un Phanéroptère, une sauterelle aux longues antennes, qui se mêlait aux herbes dont elle avait la même couleur. Et côté botanique, nous avons vu le Lotier corniculé, l’Oeillet des chartreux, la Bugrane et l’Aigremoine eupatoire.

L’après-midi sur ce site Natura 2000 a donc été très riche de découvertes.