Mégère, Satyre

NYMPHALIDAE, Lasiommata megera

Papillon diurne ; Envergure : 35 à 45 mm ; Habitat : lieux sablonneux ou rocailleux, chauds et secs, pelouses caillouteuses

Plantes hôtes de la chenille : diverses graminées

Ce papillon porte un nom différent pour la femelle, la Mégère, et le mâle, le Satyre. Comme l’Ariane ou Némusien, auquel il ressemble beaucoup, quand il referme ses ailes, il se fond dans le décor, ce qui le protège de ses prédateurs.

On le trouve souvent se réchauffant au soleil sur un sol nu qui lui renvoie sa chaleur, d’autant qu’il est présent assez tôt dans la saison. Ce besoin de chaleur lui fait préférer des lieux ouverts, secs et caillouteux, comme les pelouses sèches. Les chenilles elles-mêmes ont besoin d’une végétation clairsemée pour satisfaire leur besoin de chaleur. La deuxième ponte de l’année donne des chenilles qui entrent en vie ralentie avant l’entrée dans la mauvaise saison. Le réchauffement climatique actuel, qui prolonge les conditions estivales, semble être à l’origine du phénomène de la « génération perdue », celle qui voit éclore des papillons tard dans la saison, saisie par l’arrivée brutale des conditions automnales avant d’avoir pu se reproduire, d’où des chutes d’effectifs depuis quelques années. (Gérard Guillot, La mégère et le satyre, in Espèces n° 42, déc. 2021, https://especes.org/).

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