SPHINGIDAE, Macroglossum stellatarum
Papillon hétérocère diurne migrateur ; Envergure : 36 à 50 mm ; Habitat : prés, buissons, jardins, lieux secs et ensoleillés, carrières
Plantes hôtes des chenilles : Gaillets
Ce 16 juin 2018, ce Sphinx colibri butinait les fleurs nombreuses d’Œillet des chartreux et uniquement ces fleurs. Il se déplaçait à très grande vitesse d’une fleur à l’autre, puisait le nectar grâce à sa longue trompe (presque aussi longue que son corps), le tout en vol stationnaire, sans se poser sur la fleur, d’où son surnom de Sphinx colibri. Deux à trois secondes sur chaque fleur et un passage éclair d’une fleur à l’autre. Le Moro-Sphinx puise le nectar de bien d’autres fleurs mais à chaque « sortie » il choisit une seule espèce, ce qui lui permet d’être plus efficace et d’autant plus rapide. Un joli spectacle à observer mais une grosse dépense d’énerge : on estime à 1000 les fleurs qu’il doit visiter par jour pour compenser cette perte d’énergie.
En août 2022, un Moro-Sphinx passe toujours avec la même impatience d’une plante à l’autre, mais cette fois, pas de fleur à butiner, il s’agit de pondre ses œufs sur sa plante hôte, un Gaillet. C’est un papillon migrateur qui nous vient d’Afrique du Nord et d’Europe du Sud pour sa reproduction.
Le numéro 86 du journal La Hulotte est consacré au Sphinx colibri.
Le 12 août 2022, une femelle Moro-Sphinx pond sur plusieurs pieds de Gaillet, l’une des rares plantes encore vertes au cours de cet été de grande sécheresse :